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UNE VIE À LA SUITE DU CHRIST

« J’ai besoin, pour répondre à ma vocation, d’être souverainement expansive, aimante et même joyeuse… La joie, c’est l’heureuse et secrète lumière qui part du dedans. » (Mère Marie Eugénie)

Donner du sens à sa vie, son être, son action dans le monde. Les premières réflexions de la fondatrice de l’Assomption étaient déjà empreintes de ce désir d’absolu. Sa pensée, d’une grande maturité dans ses jeunes années, la poussait à la recherche de la vérité, de connaissance du monde qui l’entourait.

Née le 26 août à Metz, d’une famille fort aisée et de noble lignée, son âme élevée l’a naturellement détournée des préoccupations mondaines ou de la tentation de river son attention sur sa personne. Une solide éducation lui ouvrit la voie vers la maîtrise de soi, l’intérêt et le service pour autrui, le courage. Une certaine austérité également.

Ces valeurs, cette invitation à cultiver les vertus humaines, seront le socle de la pensée de Marie Eugénie, de l’éducation qu’elle souhaite transmettre aux jeunes filles dont elle aura la responsabilité. Son tempérament curieux et ouvert, sa brillante intelligence, la pousseront à s’adapter au mieux à son environnement, à fonder et préserver avec persévérance et énergie cette congrégation à laquelle elle donnera tout son être.

SŒUR REKHA M.CHENNATTU

Sœur Rekha M.Chennattu est née en 1963, en Inde, dans une famille aimante et croyante. Depuis très jeune elle était troublée par la disparité entre les riches et les pauvres dans la société indienne, et voulait faire quelque chose de bon pour eux…

Après le concile Vatican II, les Religieuses de l’Assomption sont arrivées en Inde et avaient pour but d’améliorer le mode de vie des plus pauvres. Touchée par leur combat pour la justice, leur engagement en faveur des droits humains et leur simplicité, Sœur Rekha M.Chennattu les rencontra et ne les quitta plus jamais.

Suite à son combat contre la maladie, elle suivi le programme de théologie. Après avoir été étudiante, elle fut la 1ère femme catholique indienne à être professeur de théologie.

En 2011, notre sœur fut nommée provinciale de la province d’Inde. Pendant les sept dernières années elle continua à lutter contre toutes formes de discrimination et d’injustice et pour une société plus juste et moins violente.

SŒUR MARIE EUGENIE

Marie-Eugénie Milleret de Brou (1817-1898) eu une enfance heureuse entre Metz et la campagne lorraine, aux frontières de l’Allemagne, de la France et du Luxembourg.

« L’éducation à la campagne laisse une forte empreinte dans la vie…le cœur reste plus simple…plus sensible…à tout ce qui ce vit autour de nous : les animaux, les plantes, tout ce que Dieu a créé pour nous. »

Saisie par le mystère du Christ, Marie Eugénie conçoit une société inspirée du Royaume. Elle fonde les Religieuses de l’Assomption pour s’engager dans la transformation de cette société.

Pour elle, l’éducation est le moyen de former des hommes et des femmes de foi et d’action, aimant leur temps et s’y engageant. La passion qui l’anime est la capacité d’amour, qui est l’élément unificateur de toutes ses énergies. Elle est engagée est déterminée.

« Je crois que chacun de nous a une mission sur terre…cherche en quoi Dieu peut se servir de nous pour la diffusion et la réalisation de l’évangile ».

Le désir de Marie Eugénie est que l’intelligence soit formée de telle manière qu’elle anime et donne une direction à la volonté. Que l’on agisse selon la raison et que l’on ait des raisons d’agir.

Marquée par sa propre éducation, elle considère l’affectivité comme une énergie qu’il faut orienter et dont il faut se servir.

 

SŒUR AMELIE

Sœur Amélie intégra les Religieuses de l’Assomption lorsqu’elle avait 24 ans en partant un an à l’étranger pour une mission de volontariat. Cela fait aujourd’hui un peu plus de 9 ans qu’elle fait partie des religieuses.

Toujours passionnée par l’enseignement et l’éducation, elle enseigna le français à nos élèves pendant près de trois ans. Son objectif était de montrer à nos jeunes élèves l’importance des mots et que ceux-ci ont plus de pouvoir que la violence.

« Le pouvoir du verbe contre la barbarie »

Depuis la rentrée de 2018, Sœur Amélie n’enseigne plus à l’Assomption Bondy mais suit des études de théologie au Salvador en Amérique centrale. Un grand défi pour notre sœur qui ne parle pas un mot d’espagnol, qu’elle a tout de même décidé de relevé.

C’est une expérience exceptionnelle qui lui permet de découvrir une autre province de l’Assomption dans un tout autre contexte.

LES RELIGIEUSES DE L’ASSOMPTION

En 34 pays dont 8 en Europe, 5 en Asie, 10 en Amérique et 11 en Afrique. Les religieuses de l’Assomption , environ 1200, forment 170 communautés à travers le monde. Une éducation enracinée dans la culture locale. Riche de ses implantations missionnaires et culturelles, la congrégation poursuit sa vocation d’éducation et d’ouverture missionnaire. Aujourd’hui, l’action éducative se vit à travers : les établissements scolaires, les centres de formation féminine, les centres d’éducation professionnelle, les centres de formation technique commerciale, les centres de formation de jeunes, les maisons de retraites spirituelles…

A travers toute cette diversité apostolique, une même perspective oriente la mission : éduquer pour que les personnes transforment leur manière de penser et d’agir, selon les valeurs de l’Evangile. Permettre que ces personnes, transformées par l’Évangile soient à leur tour capables de transformer le milieu social dans lequel elles se trouvent.

Éduquer pour transformer.

Transformer pour continuer l’œuvre d’éducation et de transformation…

L’Assomption, aujourd’hui comme hier, ne vit pas seulement l’action. Elle vit aussi la contemplation, une forte vie de prière personnelle et communautaire, d’adoration, et une vie fraternelle. Depuis le début de la fondation, Marie-Eugénie-de-Jésus a voulu que la vie de chaque religieuse soit marquées par la joie, la simplicité, la vérité, une vision large des événements et des réalités de la vie. Telle est l’empreinte qui marque l’action apostolique des religieuses de l’Assomption.

 

 

Allons à la source

Cette année, les établissements scolaires Assomption France soutiennent le financement d’un puits dans une école des Religieuses de l’Assomption au Kenya. Le Carême 2019 a été l’occasion de sensibiliser les jeunes et de les mobiliser sur le problème, majeur dans beaucoup de pays d’Afrique, des difficultés d’accès à l’eau.

Le projet est de creuser un puits et d’y installer une pompe d’eau manuelle pour apporter de l’eau potable à l’établissement, ainsi qu’aux voisins et irriguer un jardin potager pour avoir des légumes et améliorer l’alimentation des élèves en diminuant les dépenses en nourriture.

Chacun des quinze établissements du réseau Assomption France a donc choisi, d’une part, sa manière de sensibiliser ses élèves et toute sa communauté éducative, et, d’autre part, ses actions de solidarité qui permettront de récolter les fonds nécessaires à la construction de ce puits.

 

Fondements d’Assomption France

Assomption France est une œuvre d’Église originale, associant religieuses et laïcs pour une mission commune : l’éducation dans le respect de la complémentarité des vocations de chacun.

La mission commune est de travailler à l’avènement du Règne par une implication active dans l’œuvre d’éducation, comme contribution au témoignage d’espérance de L’Église dans le monde d’aujourd’hui.

Pour Assomption France, éduquer signifie accompagner le processus de croissance des jeunes, par l’agrandissement de leur intelligence, le développement de leurs qualités humaines, la préparation à l’engagement dans une vie professionnelle et l’ouverture à la dimension spirituelle de l’existence.

Chacun enrichit l’autre de son genre de vie. La vie de prière et de communauté des sœurs aide à construire la fidélité des engagements des laïcs.

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