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Fête de Sainte Marie-Eugénie

Jeudi 11 mars 2021

Cette année encore, la fête s’est déroulée dans la joie, le partage et la créativité. Différentes activités se sont poursuivies tout au long de la journée. Toutes les classes, de la maternelle au CM2, ont participé à la création d’un portrait de Sainte Marie-Eugénie. Côté maternelle, les Sœurs de l’Assomption ont accompagné les élèves pendant la matinée.

Les CP, CE1 et CE2 ont participé à un quizz sur la vie de Sainte Marie-Eugénie et ils ont montré une très bonne maitrise du sujet.

Les CM1 et CM2 ont écouté les témoignages de deux jeunes étudiantes qui vont s’engager dans une mission d’éducation à Madagascar, dans le cadre d’AMA (Associés à la Mission de l’Assomption). La journée s’est terminée sur la piste de danse des cours de récréation.

Les élèves et l’équipe pédagogique ont fait une très belle démonstration de leur talent mis au service de tous, comme nous a invité à le faire le thème de cette année.  

Retour en image par ici →   Photo du 11 mars

Les Sœurs de l’Assomption

UN PEU D’HISTOIRE

Le 30 avril 1839, Mère Marie Eugénie et Mère Marie Augustine se réunissaient, à Paris, dans un petit appartement de la rue Férou près de l’église Saint Sulpice. La Congrégation des Religieuses de l’Assomption était fondée. Une jeune irlandaise, Mère Thérèse Emmanuel (Kate O’Neill) les rejoignit en août alors qu’elles passaient l’été à Meudon, suivie par Mère Marie-Thérèse.

La pauvreté fut caractéristique des commencements, ainsi que la patience, car il fallut du temps pour que des familles confient leurs enfants à la Congrégation naissante.

En 1857, la Maison Mère vint s’établir dans le quartier d’Auteuil. La Congrégation venait alors de rencontrer quelques difficultés pour fonder des communautés en terre lointaine ; elle comptait cependant trois autres communautés : Richmond (Angleterre), Sedan et Nîmes (France), au service d’écoles ou de maisons d’adoration.

L’amitié de Marie Eugénie avec le Père d’Alzon, fondateur des Augustins de l’Assomption, a aussi lié l’histoire des Religieuses de l’Assomption à celle des Oblates, des Petites Sœurs et des Orantes de l’Assomption.

En 1898, à la mort de la fondatrice, la Congrégation était déjà présente sur trois continents : Europe, Asie et Amérique. En 1906, suite aux lois d’expulsion, la Maison Mère est transférée au Val Notre-Dame (Belgique). Elle reviendra en France en 1953, au moment où commence un grand mouvement d’expansion missionnaire qui guide les pas de nombreuses  sœurs vers l’Afrique.

Aujourd’hui les Religieuses de l’Assomption sont présentes dans 33 pays, sur quatre continents. Elles partagent leur spiritualité et leur mission avec de nombreux amis laïcs, en Assomption Ensemble.

LES SŒURS EN SEINE-SAINT-DENIS

Les Sœurs de l’Assomption sont à Bondy depuis 1955 !

Elles ont été appelées par l’Église de Paris à venir à Bondy pour apporter leur part à l’éducation des jeunes et la scolarisation des enfants en primaire et collège.

Le 29 Septembre 1955, une communauté de Sœurs s’installe rue Frémin à Bondy et fonde une école de fille à Bobigny.

En 1957, la Congrégation des Sœurs achète un terrain avenue de Verdun et la communauté s’y déplace.

Le 16 septembre 1960, la première rentrée des classes a lieu à Bondy.

En 1990, la communauté se déplace avenue Pasteur, puis en 2001 au cours de la République, toujours à Bondy.

De 1975 à 1990, les Sœurs ont fondé une deuxième communauté à Bondy nord. Le noviciat européen a été  installé aux Pavillons-sous-Bois depuis 2007.

Aujourd’hui, la communauté est composée de 6 religieuses

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En bas à gauche, sœur Théonisa, enseignante de Physique-Chimie au collège, sœur Eliane anime des groupes de réflexion et participe à la pastorale du Primaire. Au second plan, à gauche, sœur Nicole, et sœur Catherine-Marie, supérieure de la communauté, qui intervient dans la pastorale. Au troisième plan (de g à d), sœurs Jeanne-Marguerite qui anime un atelier « tricot » au Primaire  et sœur Marie-Noël.

Tournées vers la paroisse, les Sœurs participent à l’animation des messes, du catéchisme et l’organisation d’événements ponctuels tels que les journées de récollection ou les pèlerinages.

Soucieuses des questions écologiques, elles aident également à promouvoir l’agriculture locale en participant à l’AMAP.

Les Sœurs agissent également au sein du Secours Catholique, structure offrant aide et écoute aux personnes dans le besoin. Elles participent avec la paroisse aux visites des personnes seules ou malades (Service Évangélique des malades), à l’accompagnement de personnes qui se préparent au baptême (catéchumènes) et à l’animation des messes.

ASSOMPTION FRANCE

Assomption-France est un réseau qui comporte 14 établissements scolaires en France.  Les structures se distinguent par leur taille, de 250 à 1900 élèves, et par le milieu social dans lequel elles sont implantées.

L’ouverture à la différence et le désir de s’ouvrir à des réalités nouvelles sont toujours de mise dans un établissement de l’Assomption. De Cannes, dans le Sud, à Saint-Dizier, dans l’Est, ces établissements présentent un panel de caractéristiques diverses et s’enrichissent de leurs différences. De la Maternelle à l’Enseignement Supérieur, de la filière professionnelle à la filière générale, les élèves, eux aussi, présentent des profils variés avec les talents qui accompagnent leur projet de formation.

ASSOMPTION DANS LE MONDE

Dans 34 pays dont 8 en Europe, 5 en Asie, 10 en Amérique et 11 en Afrique. Les quelques 1 200 religieuses de l’Assomption, forment 170 communautés à travers le monde. Ce qui permet à l’Assomption de disposer d’un vaste réseaux, bien réparti autour du globe. 

UNE VIE À LA SUITE DU CHRIST

« J’ai besoin, pour répondre à ma vocation, d’être souverainement expansive, aimante et même joyeuse… La joie, c’est l’heureuse et secrète lumière qui part du dedans. » (Mère Marie Eugénie)

Donner du sens à sa vie, son être, son action dans le monde. Les premières réflexions de la fondatrice de l’Assomption étaient déjà empreintes de ce désir d’absolu. Sa pensée, d’une grande maturité dans ses jeunes années, la poussait à la recherche de la vérité, de connaissance du monde qui l’entourait.

Née le 26 août à Metz, d’une famille fort aisée et de noble lignée, son âme élevée l’a naturellement détournée des préoccupations mondaines ou de la tentation de river son attention sur sa personne. Une solide éducation lui ouvrit la voie vers la maîtrise de soi, l’intérêt et le service pour autrui, le courage. Une certaine austérité également.

Ces valeurs, cette invitation à cultiver les vertus humaines, seront le socle de la pensée de Marie Eugénie, de l’éducation qu’elle souhaite transmettre aux jeunes filles dont elle aura la responsabilité. Son tempérament curieux et ouvert, sa brillante intelligence, la pousseront à s’adapter au mieux à son environnement, à fonder et préserver avec persévérance et énergie cette congrégation à laquelle elle donnera tout son être.

SŒUR MARIE EUGENIE

Marie-Eugénie Milleret de Brou (1817-1898) eu une enfance heureuse entre Metz et la campagne lorraine, aux frontières de l’Allemagne, de la France et du Luxembourg.

« L’éducation à la campagne laisse une forte empreinte dans la vie…le cœur reste plus simple…plus sensible…à tout ce qui ce vit autour de nous : les animaux, les plantes, tout ce que Dieu a créé pour nous. »

Saisie par le mystère du Christ, Marie Eugénie conçoit une société inspirée du Royaume. Elle fonde les Religieuses de l’Assomption pour s’engager dans la transformation de cette société.

Pour elle, l’éducation est le moyen de former des hommes et des femmes de foi et d’action, aimant leur temps et s’y engageant. La passion qui l’anime est la capacité d’amour, qui est l’élément unificateur de toutes ses énergies. Elle est engagée est déterminée.

« Je crois que chacun de nous a une mission sur terre…cherche en quoi Dieu peut se servir de nous pour la diffusion et la réalisation de l’évangile ».

Le désir de Marie Eugénie est que l’intelligence soit formée de telle manière qu’elle anime et donne une direction à la volonté. Que l’on agisse selon la raison et que l’on ait des raisons d’agir.

Marquée par sa propre éducation, elle considère l’affectivité comme une énergie qu’il faut orienter et dont il faut se servir.